26/07/2014

Game of thrones saison 4



La saison reprend sur le mariage annoncé en saison 3, de notre roi bien-aimé, j'ai nommé Joffrey Baratheon. Mais au summum de l'amusement, un incident va subvenir... Pendant ce temps, Jon Snow a rallié la garde de nuit et essaie de donner une idée de ce que peuvent représenter les Sauvageons s'ils viennent leur livrer la guerre. Beaucoup de têtes connues et aimées meurent, de nouvelles apparaissent. Un bon suspens envers Tyrion, et puis l'épopée de Arya avec le limier... 




Et oui, comme je le disais, de nouvelles têtes apparaissent, j'ai eu le plaisir de découvrir notre ami Sonny de Treme (Michiel Huisman) faire la cour à notre mère des dragons, habillé en chevalier... Les dragons ont d'ailleurs grandi et sont  vraiment bien intégrés dans l'image, presque aussi réalistes que les acteurs. 


Malheureusement pour moi, Jon Snow est plus souvent couvert de son grand manteau de corbeau qu'habillé en solide chevalier mais il est le pilier de cette saison avec Tyrion qui livre un combat sans merci avec dans les derniers épisodes, un superbe final. Je ne dirais pas si oui ou non, il fait parti des disparus !!
Jaime Lannister a fait tomber ses haillons pour une coupe de chevalier et même s'il lui manque une main, il réapprend à se servir de la gauche avec brio. Cersei est toujours plus détestable et Arya ma préférée manie l'humour de plus en plus, elle qui avait une liste de noms à éliminer l'étanche au fur et à mesure même si elle n'en pas la coupable...

J'ai adoré cette saison, dévorée avec rapidité. Chaque épisode est presque un film à lui tout seul. Celui de l'attaque du Mur est magistral. On se croirait presque dans un Seigneur des anneaux.
Longue vie à cette série qui mérite amplement son succès.
A bientôt dans la saison 5 !!

23/07/2014

Homeland saison 3



Carrie a fait passer la frontière à Nick. Celui-ci, passe des frontières et se retrouve à Caracas. Au summum de la dernière minute, il devient junkie et se laisse porter par sa fin. Mais la CIA n'a pas dit son dernier mot et le retrouve. Saul lui propose de se rapprocher à nouveau de l'ennemi numéro 1 pour le descendre, au coeur du pays où personne ne le soupçonnerait. Carrie, elle, de son côté, semble à nouveau tombée plus bas que terre, mais Saul est derrière tout ça, et mène "son" enquête car prochainement, le siège va retrouver un nouveau directeur, et s'il obtient des résultats, il pourrait peut-être l'obtenir...


Pour en  avoir entendu beaucoup de mal de cette saison, je n'étais pas très partante pour m'y plonger mais finalement j'ai bien fait, car elle regroupe les engrenages des deux premières saisons pour aller encore un peu plus au fond des choses. Toujours aussi bien réalisée, en allant dans des tranches de vies très profondes, on se prend au jeu. Certains personnages vont être tués, à notre grande déception, peut-être la raison pour laquelle cette saison déplaît à ses spectateurs... Mais moi je l'ai bien appréciée et j'ai hâte de voir la saison 4 qui devrait bientôt arriver.
Après il est vrai que la famille de Brody, notamment sa fille, m'exaspère. Je ne comprends pas l'intérêt de nous la montrer sous cet angle et on dirait que ça permet de passer un peu le temps, mais hormis cette petite indélicatesse, le reste est toujours aussi alléchant. Hâte de voir la suite.

Fringe saison 2



Retour de Fringe. Olivia a un don, elle en est certaine et le Docteur Bishop veut l'aider à le mettre en place. Elle a été ailleurs, elle est revenue, elle peut voir ce qui vient de l'autre monde. Il faut juste activer ce don. Et pour cela, passer par des phases difficiles. Mais si elle voit tout ça, elle va aussi comprendre les vérités sur ceux qui l'entourent et ce qu'a fait Bishop avant de devenir fou... Est-il prêt à révéler ses secrets ? Et Peter, que va-t-il lui arriver ? Quel lien s'est tissé entre eux deux ? Est-il assez fort pour supporter tout ça ? Et si Olivia repartait dans l'autre monde, pourrait-elle supporter d'être une autre Olivia ?

Encore une saison haute en couleurs. Des épisodes très construits qui nous révèlent des vérités sur chacun. L'épisode où le professeur nous emmène dans le passé et nous raconte qui est Peter est superbe et bien romancé. J'ai apprécié celui aussi très futuriste où Olivia pénètre l'autre monde et puis cette fin !! Quel coup de théâtre même si je m'y attendais presque. On pourrait presque se croire dans un film comme Inception tellement c'est tordu par moment avec des parallèles différents. J'aime beaucoup !!

Par contre petit bémol pour cet épisode qui se niche dans la saison 2 mais qui fait parti de la saison 1. On voit son partenaire qui devrait être mort revenir tout à coup sans prévenir et en cherchant sur le net, il s'agit d'un épisode qui avait été zappé pour un passage du président aux Etats-Unis et donc cet épisode a sauté dans la saison 2 sans besoin d'être là... Mais bon pas de panique, ça ne change pas grand chose !!

Person of interest saison 1



L'agent Reese est recruté pour sauver des vies. Une machine spéciale sort de temps en temps un numéro qui correspond à une personne et celle-ci est en danger ou va provoquer un danger. John, ancien agent secret, court dans la ville pour récupérer des données et sauver ceux qu'il peut. Entre temps, il se fait des contacts dans la police pour se faire aider...

Série qui attaque prochainement sa saison 4, j'en suis encore au tout début avec la saison 1 et je la découvre et franchement, même si elle est parfois un peu tirée par les cheveux, on s'attache vite à nos personnages. Il faut dire que Jim Caviezel n'a rien pour gâcher la série. Mais c'est assez bluffant, le nombre de fois où il frôle une balle (des fois même il est touché) et qu'il s'en sort toujours indemne.
Seul l'amour lui laisse des cicatrices bien difficiles à oublier et on l'aime aussi pour ça !!
Son acolyte Harold Finch, qui a créé la machine, est aussi très drôle malgré sa difficulté de marche, il court toujours au secours de Reese si celui-ci est dans une situation périlleuse.
Le plus marrant, c'est notre duo de flics qui ne se parlent pas et qui ne comprennent pas leur rôle dans tout ça mais moi, j'adore. Après les épisodes sont redondants, et les saisons de 23 épisodes, je trouve ça longuet. 
Un petit mélange entre la série "Caméléon" et "Demain à la une" (oui je sais il faut être né au moins dans les années 80 pour savoir de quels ancêtres je parle), moi j'aime bien les deux, donc POI ne peut que me plaire !!

Jimmy's Hall de Ken Loach


Dans les années 20, Jimmy Gralton revient en Irlande après s'être expatrié aux Etats-Unis pendant 10 ans car il est communiste. Quand il revient, il désire reprendre une vie tranquille et ne plus faire parler de lui. Mais les jeunes du coin savent bien que le cabaret qui est en ruine lui appartient et le décident à le rénover. Quand il rouvre, c'est devenu un endroit où on danse, on apprend à peindre, à lire et à donner son avis. 
La religion ne le permet pas, et l'Eglise va s'y opposer au point d'y mettre le feu...





Tiré d'une histoire vraie, Ken Loach signe ici un magnifique récit. Après déambulations dans les landes vertes de l'Irlande, on se retrouve devant une communauté qui a des convictions et qui veut sauver ce qui lui reste d'humains après une guerre. 
Barry Ward, notre acteur qui incarne Jimmy est très crédible et sonne avec vérité dans ce théâtre de l'absurde. On aime le couple qu'il incarne (ou pas) avec Simone Kirby (Oonagh) et franchement, on en ressort avec des questions, des idéaux, des musiques, des images et un grand plaisir d'avoir vu ce film.
Vraiment une très bonne découverte !!


Jersey Boys de Clint Eastwood



Dans le New Jersey, pour s'en sortir, soit on fait partie de la mafia, soit on se fait tuer, soit on chante... Nos quatre garçons ont choisi, un peu de mafia, un peu de chant. Lorsque la voix d'or de Frankie Valli intégrera le groupe, le succès va être au rendez vous mais pour que ça marche, il faut se faire confiance et difficile pendant qu'ils sont en tournée de réussir leur vie de famille. 
L'honneur, c'est sacré même quand certains font de mauvais calculs dans le dos des autres.





J'ai passé un super moment. Les Jersey Boys sont en fait les 4 Seasons. Lorsque la BO a explosé dans les enceintes du cinéma, je me suis dis, ah ben oui, cette chanson-là, je la connais, oh et puis celle-là aussi... Beaucoup de nos tubes discos sont en fait issus de leur discographies et je suis bien contente de l'avoir entendu sur les enceintes d'un cinéma. 
Clint Eastwood réalise un superbe film qui retrace quatre chemins en un. Les acteurs sont très bons, l'histoire est superbe, voir touchante, triste, pas facile mais tellement bouleversante. 
J'ai beaucoup aimé et je me suis plongée dans l'histoire sans la voir passer. Un super biopic qui en ravira beaucoup. 




Et je vous convie à faire un tour sur leur musique qui sont toutes franchement très bonnes !!



Transcendance de Wally Pfister



Will Caster est un jeune scientifique. Il a réussi à intégrer une conscience à la machine pour qu'elle comprenne qu'elle est une machine et qu'elle peut vivre par elle-même. Encore à l'étape d'avorton, notre machine n'est que disque dur et combinaison de données. Mais Will va se faire tuer. Pendant ses traitements palliatifs, sa femme va réussir à intégrer sa conscience dans une machine pour que Will ne meurt pas entièrement. Alors que le corps lâche la conscience reste et la machine va devenir plus forte que n'importe quel homme... Mais est-ce encore Will qui existe ? Qui pense ? Qui ressent ? Ou seulement les méandres de ses méninges ?

Johnny Depp et Rebecca Hall dans ce couple à la Frankenstein sont vraiment géniaux. On les aime, on les admire, ils nous passionnent et on s'y attache. Et puis la machine s'enraye, on ne comprend pas tout, on se sent dépasser, et ce qui semblait au départ quasiment de l'ordre du possible même si c'est dans le futur devient carrément grandiloquent et absurde au fil du film.

Je ne comprends toujours pas comment la machine, juste par la possibilité de faire et de vouloir, arrive à soustraire du sol des particules pour recomposer les choses qui se détruisent, les humains qu'on tue...
Au début oui, j'adhère et puis la fin, non, ça énerve un peu. A vouloir en faire trop, on n'y croit plus. Dommage car le processus de départ était franchement bien trouvé et la ligne de mire était sympa mais la fin, je me suis lassée... Et puis de voir Johnny en hologramme, moi ça ne me plaît pas non plus !!